Défaite en fusillade pour les Filons

Le sol américain et l’air de l’État de New York ne semblent pas sourire aux Filons du Cégep de Thetford qui ont encaissé un deuxième revers consécutif, dimanche, au tournoi de Lake Placid où ils se sont inclinés par la marque de 2 à 1 en tirs de barrage face à la formation ontarienne Upper Canada College.

Vaincue 4 à 2 samedi, la troupe de Nicolas Boucher a connu un meilleur départ que la veille et a livré une bonne performance. Après avoir concédé les devants à l’adversaire dans les vingt premières minutes, les Filons ont dû attendre jusqu’en troisième période pour créer l’égalité. Dylan Asselin-Racine, avec son premier but du tournoi, forçait alors la tenue de la prolongation.

Aucune équipe ne parvenant à faire de maître lors du surtemps, c’est en tirs de barrage qu’allait se régler l’issue du match. Malheureusement pour les Thetfordois, c’est la formation ontarienne qui devait finalement avoir le meilleur et ainsi l’emporter 2 à 1.

Au terme de la rencontre, l’entraîneur des Filons admettait que son équipe a mieux joué que la veille, mais qu’il reste du travail à faire. « On a mieux performé défensivement qu’hier (samedi), mais il faut trouver le moyen de produire davantage à l’attaque. Bien sûr, tout le monde n’est pas en parfaite santé et Alexandre Roy est blessé, mais on doit quand même trouver une façon de marquer plus souvent », de mentionner Nicolas Boucher.

Ce dernier reconnaît que le tournoi actuel regroupe de bonnes équipes. « On rencontre de bons clubs avec des joueurs qui possèdent beaucoup d’habiletés. D’ailleurs, pas moins d’une dizaine de joueurs de l’équipe d’hier (St-Andrew’s College) ont déjà été recrutés par des formations de la NCAA. C’est un calibre plaisant qui nous permet d’identifier encore mieux les aspects à travailler ».

Concernant la rencontre de demain qui opposera son équipe au collège Nichols, coach Boucher sait que les siens devront puiser au fond de leurs ressources. « C’est une autre bonne équipe avec beaucoup de talent et de bons patineurs. On devra augmenter notre jeu d’un cran pour bien rivaliser », a-t-il conclu.